Entamé dès 1993 par un accord d'association, le processus d'adhésion de la Roumanie à l'Union Européenne pourrait intervenir au 1er janvier 2007, en même temps que celle de la Bulgarie. Aux commandes du pays depuis fin 2000, le gouvernement du Premier ministre Adrian Nastase a mené une politique pragmatique qui a donné rapidement des résultats encourageants, dont une variation prometteuse du PIB (5,3 % en 2001, contre 1,5 % en 1993) et une diminution de l'inflation (34,5 % en 2001, contre 256 % en 1993). De profondes réformes structurelles - comme l'adaptation aux standards européens d'une législation inadaptée ou la restructuration industrielle - sont en cours, avec le soutien financier de l'Union Européenne et de grandes instances internationales (Banque mondiale, FMI. Progressivement, l'État se défait du secteur nationalisé (40 % en 1999 contre 74 % en 1992) et favorise ainsi l'essor d'une économie de marché.
L'Union se prépare donc à accueillir un pays capital pour la stabilité régionale, qui occupe le 7ème rang européen par sa population (22,5 millions d'habitants).