Distance de Bucarest en voiture : 266 km
Constanta, troisième ville du pays, peut ętre le prétexte d'une escapade pour ses trésors archéologiques et l'atmosphère de son vieux centre.

L'antique Tomis

Ici, la présence humaine remonte au moins au Vème millénaire avant notre ère. Au VIème s. av. J.-C, des colons Grecs originaires de Milet fondent la colonie de Tomis sur la péninsule oů se trouve aujourd'hui la vieille ville. En 29 av. J.-C., l'Empire romain s'installe pour six siècles en Dobrogea et assure un essor important à la cité. Vivotant jusqu'alors dans l'ombre des cités voisines d'Histria et Callatis (Mangalia), Tomis devient peu à peu le siège du commandement militaire romain. Profitant du déclin d'Histria, son port se développe, mais, dès le IIIème s., des invasions ravagent la ville.
L’évęché mis en place, dépendant de Byzance, contribua au développement religieux de la cité. En 680, la cité fut dévasté par l’invasion des Avares, elle est rebaptisée Constantiana (en l'honneur de la sśur de l'empereur Constantin), qui devient Constanta (ou Küstendje pendant la domination ottomane).

Présence Ottomane

Au Xème s., la belle cité n'est plus qu'un village de pęcheurs auquel les commerçants génois redonnent un peu de lustre, mais la conquęte de la Dobrogea par les Ottomans, au XVème s., inaugure une longue période de léthargie sous la domination ottomane. Constanta n'en sort qu'en 1877. La ville devenant une véritablement moderne retrouve alors un fort dynamisme et devient le débouché maritime dont la Roumanie avait tant besoin.

A partir de la seconde moitié du XIX-ème siècle, après la construction, par une compagnie anglaise, du premier tronçon de chemin de fer de Roumanie, Constanta Cernavoda. Le lieu le plus symbolique de la ville est la place Ovide, évoquant le célèbre poète romain qui y est mort durant son exil. Une statue le représentant a été placée devant le Musée National d'Histoire et d'Archéologie, qui retrace l'histoire de la région de Dobroudja du paléolithique à nos jours. Parmi les pièces exceptionnelles de l'antiquité classique, on remarquera le serpent Glykon, représentation d'une créature au corps de serpent et à la tęte humaine, sculptée en un seul bloc de marbre, et censée avoir été le protecteur de la cité.


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Vendredi 19 Avril 2024

 

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